Les larmes de croissance : comprendre les pleurs

💧 Les pleurs du bébé sont un mystère au début, un flot d’émotions brutes. Ce sont ses premiers discours, sans mots mais pleins de sens. Il pleure pour dire : « J’ai faim », « J’ai froid », « Je suis fatigué », « J’ai besoin de toi ».

Au cours des premières semaines, ces pleurs sont fréquents, intenses, parfois déroutants. Vers 2 à 6 semaines, un pic peut survenir. Le soir surtout, les pleurs deviennent plus longs, plus insistants, et parfois inconsolables. C’est un trop-plein. Trop de sensations, trop de lumière, trop de bras échangés. Le monde est vaste, bruyant, rapide. Bébé en est encore au rythme du ventre, doux et prévisible.

Ce n’est pas un caprice, ni un trouble. C’est une étape de croissance. Une manière de s’exprimer, de demander du réconfort, de chercher sa place dans ce nouveau monde. Et c’est aussi un appel à la patience. Car souvent, il n’y a pas de solution immédiate. Juste de la présence.

Un portage enveloppant. Un bercement lent. Une pièce calme. Une voix douce. Le simple fait d’être là, disponible, devient alors le meilleur remède. Bébé sent qu’il peut pleurer sans crainte, sans jugement. Qu’il est accueilli, entièrement.

Et quand les larmes se tarissent, un soupir s’échappe, un regard se pose. Et là, dans le silence retrouvé, l’amour se dit autrement.

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